Cours de Capoeira à Lyon

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Si l’identité du club correspond pour 50% au Fitness, elle ne saurait effacer sa première moitié, la Capoeira !

Plusieurs fois par semaine le Professor Caroço (formé par le groupe Senzala) vous accueille pour des cours de Capoeira à Lyon 3 à destination des adultes mais aussi des enfants (à partir de 4 ans). Avec différents créneaux adaptés pour tous les niveaux !

Les entraînements se déroulent au club, dans le 3ème arrondissement de Lyon, à proximité de l’arrêt de métro Garibaldi. N’hésitez pas à vous inscrire pour une première séance découverte, celle-ci est entièrement gratuite !

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Les Cours de Capoeira à Lyon

ADULTES saison 2021-22

Débutants et intermédiaires

  • Lundi 20h00-22h00
  • Mercredi 20h30-22h00

Intermédiaires et avancés

  • Lundi 20h00-22h00
  • Mercredi 19h00-20h30
  • Vendredi 19h00-20h00

Tarifs adultes

1 cours par semaine : 210 euros /an

2 ou 3 cours par semaine : 300 euros /an

ENFANTS saison 2022-23(reprise des cours le 5 septembre 2022/ pré-inscriptions possibles en juillet aout)

Mercredi

  • 11h00-12h00 – Cours enfant (6 à 8 ans)
  • 15h00-16h00 – Cours enfant (4 à 6 ans)
  • 16h30-17h30 – Cours enfant (8 ans et plus)

Vendredi

  • 18h00-19h00 – Cours enfant (8 ans et plus)

Attention ! Pas de cours ENFANT durant les vacances scolaires : Toussaint ; Noël ; Hiver ; Printemps.

Tarifs:

enfant: 200 euros /an

famille 2 enfants: 350 euros /an

famille 3 enfants: 450 euros /an

2 cours/semaine: 250 euros / an (pour les 8 ans et plus)

Les Enseignants à Capofit

Formando Caroço,

Professor Girafao,
Professora Medusa.

La Capoeira à Capofit

Dans les année 1990 la capoeira commence a se faire connaitre en Europe et particulièrement en France. Elle fait son arrivée à Lyon aux alentours de 1995 et connais alors un succès grandissant.

« Caroço » découvre la Capoeira en 1999 et commence sa formation de capoeiriste sous la direction de « mestre Chao » venu de l’état de Rio de Janeiro au Brésil. Il obtient son titre de « professor » de l’école Senzala en 2007 et commence à former ses propres élèves.

En 2013 il ouvre une école de Capoeira appelé « CapoFit » ou il dispense ses cours débutants et avancés, enfants et adultes. D’autres enseignants viennent le rejoindre car l’école de capoeira CapoFit prend de plus en plus d’ampleur.

Pourquoi pratiquer ?

C’est une discipline sportive très complète puisque elle développe la force la souplesse l’agilité et l’endurance musculaire.

C’est également une activité qui nous plonge dans la culture Brésilienne, initiation à la langue Portugaise, apprentissage des chants de Capoeira et des instruments de musique afro-brésilien…

Pour les enfants c’est une première approche des activités gymniques, activités d’opposition (lutte) et elle tient un rôle de sociabilisation important.

La Capoeira : bref historique…

C’est un art martial brésilien créé au 16ème siècle par les esclaves Africains. Cette « danse martiale » est le symbole d’une rébellion et d’un désir de liberté. Les esclaves masquaient les techniques de combat et de défense par des mouvements de danse et d’acrobaties.

Longtemps interdite, même après l’abolition de l’esclavage la capoeira a finalement été légalisée en 1952 et déclaré sport national au Brésil.

…Version Longue

Il est très difficile de décrire en détail la genèse de cet art martial puisqu’il est né dans la clandestinité et donc n’a laissé quasiment aucuns documents pour raconter son histoire.

Certains voient la capoeira comme totalement africaine car tout ce qui la constitue existe, ou aurait existé, sous une certaine forme en Afrique. D’autres pensent qu’elle est totalement brésilienne puisque née sur le territoire du Brésil bien qu’ayant pour créateurs des esclaves venant d’Afrique.

Drapeau du Brésil

Cependant la version la plus communément admise est qu’elle est inextricablement afro-brésilienne :

Pendant l’esclavage au Brésil dès le XVIème siècle, les portugais ont séparés et mélangés différentes tribus africaines pour diminuer les risques de révoltes. Différentes populations se seraient retrouvés en contact et de ce regroupement hétéroclite serait né la première forme de capoeira, association de luttes et traditions africaines dans un contexte de société coloniale portugaise au Brésil.

La capoeira exprimerait une forme de rébellion contre la société esclavagiste, les premiers capoeiristes s’entrainaient à lutter en cachant leur art martial sous l’apparence d’un jeu. Ainsi quand les maîtres approchaient, le caractère martial était déguisé par la musique et les chants, le combat se transformait promptement en une sorte de danse qui trompait leur méfiance et leur empêchaient de voir caractère belliqueux de la capoeira.

Esclaves Capoeira

Elle aurait été aussi pratiquée dans les « quilombos », refuges secrets d’esclaves en fuite pour échapper à leur tortionnaires.

Le plus connu, « O Quilombos dos Palmares » a tenu plus d’un siècle et a fait l’objet de nombreux chants et son représentant le plus célèbre, Zumbi Dos Palmares est une des figures de la résistance des esclaves africains.

La capoeira traduirait également une forme de langage corporel :

Les premiers esclaves parlant différentes langues l’auraient créé également comme une sorte vecteur de communication entre les différentes cultures. Ce sont les explications les plus souvent émises, de nombreux historiens ont cherchés à expliquer les circonstances de la naissance de la capoeira mais il semble impossible de le faire d’une manière formelle et tangible.

Abolition de l'esclavage

De mieux en mieux connue et définie au cours de l’histoire du Brésil, elle survivra jusqu’à l’indépendance du Brésil en 1822 et l’abolition (officielle) de l’esclavage en 1888. Mais elle reste tout de même mal vue par l’autorité qui la considère comme dangereuse et l’interdit en créant dès 1890 un délit punissant ceux qui se rendent coupable de capoeiragem : la pratique de la capoeira.

Pratiquée notamment par les brigands et malfrats en tout genre, réunis en bandes rivales appelés maltas de capoeira, la capoeira se pratiquait clandestinement dans la rue. Et les « capoeiristas » ou « Capoeira » causaient des désordres car ils l’utilisèrent régulièrement pour régler leurs comptes dans des affrontements sanglants.

Mestre Bimba

Dans les années 1930, Manuel dos Reis Machado plus connu comme Mestre Bimba fonde la première école de capoeira qu’il appelle le « Centro de Cultura Fisica e Capoeira Regional » à Salvador de Bahia et créé le style que l’on nomme « Capoeira Regional ».

Ce fait est singulier car à l’époque la capoeira ne s’apprend que dans la rue et dans le vif. S’entrainer dans une salle avec des entrainements codifiés (dont notamment les fameuses huit séquences de Mestre Bimba) était nouveau et préfigure des multiples académies qui vont se créer par la suite.

La capoeira régional se distingue de la traditionnelle car Mestre Bimba y intègrera des éléments de « Batuque ». Une lutte africaine que pratiquait son père, et d’autres éléments venus d’arts martiaux étrangers pour en faire une lutte différente de la capoeira traditionnelle. Un de ses souhait est aussi de nettoyer l’image de la capoeira en la dissociant du banditisme et des problèmes de délinquance de la société brésilienne de l’époque.

Pour cela, il n’accepte dans son académie que des individus pouvant certifier d’un travail honnête. Ainsi la première génération d’élèves se trouvent être majoritairement des jeunes blancs aisés et de bonne famille ce qui à l’époque était une forme de respectabilité. En 1952 il réussi à attirer l’attention du président brésilien de l’époque, Getulio Vargas, et fera une démonstration à la suite de laquelle le président affirmera que la capoeira est le « véritable sport national ». C’est un des évènements qui permettra à la capoeira de sortir de sa clandestinité et de s’affirmer de nos jours comme la seconde activité sportive la plus pratiquée par les brésiliens après le football.

Totalement à contre pied de Mestre Bimba, Vicente Ferreira Pastinha plus connu comme Mestre Pastinha incarnera le courant qui souhaite conserver dans une certaine mesure la capoeira traditionnelle, elle s’appellera « Capoeira Angola ».

Cordes couleurs grades

Avec l’essor de la capoeira, le Brésil a vu apparaître de nombreux groupes et vers 1970, un groupe qui souhaitait pratiquer la capoeira a créé un système de cordes à l’image des ceintures de couleur des arts martiaux asiatiques.

Néanmoins, il n’y a pas d’uniformité entre les différents groupes de capoeira en ce qui concerne les couleurs des cordes. Chaque groupe a un classement de couleur qui lui est propre. La plupart du temps, la première corde est la blanche, qui représente la virginité et à qui on doit tout apprendre, mais parfois, cela peut être vert clair en signe d’un fruit qui n’a pas encore atteint maturité. Dans certains groupes la corde blanche est celle des «Maîtres» eux-mêmes. Cela prouve les différences parmi les groupes.

Les années 1980 et le renouveau des mouvements de conscience noire ont favorisé l’apparition des groupes qui cherchaient à se rapprocher de la tradition. Dans les mêmes années, des professeurs de capoeira se sont installés un peu partout dans le monde. Au niveau international, la discipline de la capoeira est majoritairement organisée en groupes, eux-mêmes composés d’académies et d’écoles. Chaque groupe possède ses propres aspirations, pratiques et coutumes, tout en conservant la base culturelle commune de la discipline.

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